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L’année 2020 approche à grands pas et avec elle l’aboutissement d’un certain nombre de nos projets. Ici à Cassis, la construction de notre nouveau bâtiment s’achève dans les délais prévus. Nous allons pouvoir y installer un certain nombre de nos activités et ainsi optimiser leur fonctionnement. Mais nous n’oublions pas pour autant la prochaine édition de nos catalogues !

Vous le savez, cette année de centenaire Citroën a été particulièrement chargée avec tous les événements exceptionnels qui l’ont jalonnée, mais aussi avec toutes les opérations que nous avons régulièrement mises en place pour la célébrer. D’ailleurs, celles-ci vont se poursuivre comme prévu, au même rythme, jusqu’en décembre. Evidemment, la surcharge de travail que tout cela représente depuis plus d’un an, n’influe au quotidien ni sur nos activités habituelles, ni sur l’avancement de nos projets quels qu’ils soient.

Nous vous en avons déjà parlé dans cette Newsletter, nous construisons un nouveau bâtiment sur notre site de Cassis. Destiné à accueillir l’intégralité de notre activité logistique, il doit nous permettre d’améliorer les performances de notre service expédition et pouvoir ainsi nous faire bénéficier d’une réactivité bien plus grande. Spécifiquement conçu pour répondre à nos besoins, le chantier en a été lancé au début du mois de janvier dernier. Il doit au final occuper une surface au sol d’environ 5 000 m2. Nous y déménagerons aussi diverses activités afin de limiter les opérations de manutention d’un hangar à l’autre et de les centraliser ainsi au sein d’un même bâtiment dans un souci d’optimisation. A l’heure où ces lignes sont écrites, le chantier de ce nouveau bâtiment est achevé. Sa date de livraison était en effet fixée à la mi-octobre. L’aménagement se déroulera lui de fin octobre à fin décembre, afin que toutes les activités qu’il doit accueillir puissent être parfaitement opérationnelles dès le 1er janvier 2020. Comme cela était prévu, nous y installerons aussi tout notre département ferronnerie qui était à Carnoux-en-Provence, et notre atelier sellerie qui, déjà sur le site de Cassis, occupait un autre local devenu trop petit. Enfin, ce bâtiment abritera de plus l’intégralité de nos stocks. Dès que possible, nous en organiserons des visites et serons particulièrement heureux de vous le faire découvrir lors de votre prochain passage chez nous.

Actuellement, notre volume de commandes par Internet augmente de façon importante. Nous ne pouvons que nous en féliciter, et ce d’autant que cela ne se fait pas aux dépens des achats effectués de façon conventionnelle. Ce phénomène est essentiellement dû à la mise en ligne de notre nouveau site Internet. Bien plus efficace que le précédent, celui-ci commence à réellement porter ses fruits et confirme tout le bien-fondé de sa nouvelle mouture plus ergonomique et plus instinctive. Nous voilà donc récompensés de tous les efforts que sa mise en ligne a nécessités. Cependant, il nous faut bien sûr répondre à ce nouvel afflux de commandes. En plus, nous devrons être totalement opérationnels avec le nouveau bâtiment dès début janvier. Donc, cette année, nous avons décidé de réduire la durée notre fermeture annuelle de moitié. Habituellement, en cette période de fin d’année, nous nous interrompons deux semaines, mais, là, nous ne pouvons faire autrement. Nous serons donc fermés du 24 décembre au soir jusqu’au 2 janvier au matin.

Enfin, comme tous les ans à la même période, nous travaillons sur les nouveaux catalogues. Il nous faut les mettre à jour avec un souci permanent d’amélioration. Ils sont notre vitrine au même titre que notre site Internet. Nous intégrons toutes les nouvelles références apparues depuis la précédente édition, mais aussi toutes les dernières nouveautés que nous préparons et que nous vous laisserons découvrir. Cette année encore, nous vous réservons quelques belles surprises… La parution des catalogues 2020 est prévue pour le milieu du mois de janvier prochain. D’ici là, nous aurons très certainement l’occasion de vous en reparler. Nous ne doutons pas qu’ils sont déjà très attendus. Patience !

Vous le savez, nous sommes particulièrement attachés à la qualité de nos productions quelles qu’elles soient, mais aussi, à travers elles, à la préservation du patrimoine français, de l’histoire industrielle et des savoir-faire. Depuis le début de l’année 2019, pas moins de trois labels, et non des moindres, sont venus récompenser notre entreprise et ses actions.

Début octobre 2019, nous avons tout d’abord reçu le label EPV, ou Entreprise du Patrimoine Vivant. Créé en 2005, celui-ci est un label officiel français et il est délivré sous l’autorité du ministère de l’Economie et des Finances. Il distingue les entreprises françaises, de toutes tailles, attachées à la haute performance de leur métier ainsi que de leurs produits, et dont l’activité est basée sur des savoir-faire artisanaux et industriels d’excellence. Il est attribué avant tout à celles qui allient tradition et innovation permettant ainsi d’inscrire de continuer à faire vivre et de transmettre aux générations futures des pratiques appartenant au patrimoine de l’artisanat ou de l’industrie. Vous le savez, notre entreprise s’est beaucoup investie ces dernières années. En partenariat exclusif depuis 35 ans avec Citroën dont elle est dépositaire de l’outillage historique, nous œuvrons pour la préservation du Patrimoine roulant que représentent aujourd’hui ces deux modèles iconiques que sont la 2 CV et la Méhari. Grâce à toutes nos initiatives allant dans ce sens, nous avons pu développer un savoir-faire et une expertise uniques en France et en Europe. Et c’est leur reconnaissance qui vaut au 2CV-MCC d’avoir été distingué comme Entreprise du Patrimoine Vivant !

Le label Origine France Garantie, aussi appelé label OFG, a été créé au mois de mai 2011 à l’initiative de l’association Pro France. Il est attribué à des fabrications réalisées en France selon des critères plus exigeants que ceux du classique Made in France attribué par les Douanes Françaises. Le label Origine France Garantie est une marque de certification privée reconnue par le ministère de l’Economie dans le cadre du Guide du fabriqué en France créé par la Direction Générale des Entreprises. Il est aujourd’hui l’unique certification qui atteste de l’origine française d’un produit. Son obtention est le fruit de démarches particulièrement longues et fastidieuses. Le dossier à remplir nécessite en effet de très nombreux documents à fournir. Mais son attribution n’en a ainsi que plus de valeur. Nous sommes particulièrement fiers de l’avoir obtenu pour certains domaines de notre activité comme par exemple l’ensemble des productions exclusives de nos ateliers de sellerie et de ferronnerie où sont fabriqués nos plateformes et éléments de carrosserie d’origine.

Enfin, nous avons aussi reçu le label Empl’itude. Il s’agit du premier label territorial qui, en France, valorise les actions et les bonnes pratiques en matière d’emploi, de ressources humaines et d’engagement sociétal. Quels que soient leur taille et leur domaine, il concerne tous types d’organisations et d’entreprises qui, à travers leur activité, facilitent le retour à l’emploi et l’insertion professionnelle des publics éloignés du marché du travail. Ce label, créé en 2007, est avant tout un outil au service des territoires dont il permet de renforcer la solidarité et la cohésion au niveau local. Le label Empl’itude nous a tout particulièrement été décerné pour notre implication dans l’accompagnement et l’insertion professionnelle de personnes en situation de handicap. Notre entreprise a donc ainsi rejoint le club de la petite centaine d’entreprises déjà labellisées sur la Région Marseille-Provence. Nous en sommes particulièrement fiers car c’est là une très belle reconnaissance pour l’action que nous menons dans ce domaine depuis maintenant plusieurs années. France 3 Provence -Alpes nous a d’ailleurs récemment consacré un reportage sur le sujet. Il est consultable avec ce lien :
https://www.facebook.com/2CV.MEHARI.CLUB.CASSIS/videos/2098202890276395/

Organisé depuis plus de vingt ans par la Fédération Départementale de L’Hôtellerie de Plein Air de Charente-Maritime, le salon Atlantica représentait pour nous une opportunité unique de promouvoir Eden et tout notre savoir-faire en matière de mobilité éco-responsable auprès des professionnels du tourisme de la façade Atlantique.

Du 8 au 10 octobre 2019, nous étions présents pour la première fois au très réputé Salon Atlantica organisé à La Rochelle. Pour ceux qui ne le connaissent pas, celui-ci s’inscrit dans la même lignée que le salon Ever de Monaco dont nous vous avons déjà parlé ici à plusieurs reprises et qui est particulièrement positif en matière de retombées. Le salon Atlantica a organisé cette année sa 22e édition. Grâce à cette ancienneté, il rassemble un public de connaisseurs avisés et fidèles particulièrement intéressant pour les exposants.

Ce salon B2B met donc en relation les professionnels entre eux et est organisé autour quatre univers, l’aménagement, l’hébergement locatif, les loisirs et les services. Au Parc des Exposition de La Rochelle, il a accueilli cette année le chiffre record de 7 923 visiteurs et 500 exposants. Au total, en prenant en compte le flux des visiteurs, mais aussi celui des invités et des exposants, ce sont plus de 11 800 personnes qui sont venues visiter Atlantica lui offrant par-là même une audience qu’il n’avait encore jamais connue. Enfin, les 14 conférences et tables rondes, organisées sur l’Espace Forum du salon, ont rassemblé au total quelque 700 personnes autour de thématiques telles que la commercialisation, l’éco-responsabilité, le classement, la formation et le développement digital. Affichant une volonté ouvertement éco-responsable, ce salon constitue une véritable ouverture sur le monde du tourisme de demain, domaine dans lequel nos véhicules électriques, quelle qu’en soit la formule, ont un avenir et un fort potentiel de développement commercial.

Nous y étions allés avec Maxime et Clément, un ingénieur et un commercial, dans le but de présenter Eden sous ses deux versions. Pour cela, sur un stand de 56 m2 situé en intérieur, nous avons exposé deux exemplaires, une Bleu Maldives équipée de la boîte de vitesse Easy et une Bleu Calanque avec la boîte de vitesse manuelle traditionnelle. Notre objectif était ici de faire connaître Eden et de la proposer aux professionnels du camping, aux organismes de tourisme, aux hôtels, mais aussi aux sociétés de locations de véhicules de loisir sur les lieux de villégiature. Du point de vue eco-responsable, Eden est en effet la voiture idéale pour les promenades et le tourisme à l’échelle locale. Les organisateurs d’Atlantica n’avaient pas prévu de zone d’essais, mais, là encore, nous avions à disposition notre casque de réalité virtuelle. Cela a permis de faire en sorte que les visiteurs puissent malgré tout découvrir le confort de conduite et les avantages de notre Méhari électrique. Enfin, la situation géographique idéale de l’événement, nous a aussi donné l’opportunité de prendre de nombreux contacts et de mieux nous faire connaître sur la façade atlantique où le tourisme et les activités de loisirs estivaux représentent une activité économique de première importance. Cette édition, marquée par la qualité générale de son organisation et une richesse d’exposition inégalée, a été une véritable réussite à tous points de vue. Nous comptons bien maintenant participer régulièrement à ce salon. Rendez-vous est déjà pris les 13, 14 et 15 octobre 2020 prochains pour sa 23e édition, toujours organisée à La Rochelle.

L’origine de notre projet Rétrofit remonte en fait au projet Eden dont l’idée de base était de conserver la Méhari d’origine à moindre coût, avec le plus possible de pièces existantes, tout en l’équipant d’un groupe mototracteur électrique de haute technologie. La notion de Rétrofit n’existait pas encore, mais nous en étions déjà parmi les pionniers  !

On appelle Rétrofit, ou Rétrofit électrique, la transformation de véhicules thermiques, Diesel ou à essence, en véhicules électriques par des entreprises spécialisées. Le Rétrofit est une solution efficace et maîtrisée. Il permet de passer à la mobilité électrique sans changer de véhicule et en mettant en place une dynamique d’économie circulaire afin de ne pas détruire des véhicules en parfait état de rouler en les réhabilitant. Le Rétrofit concerne bien sûr les automobiles, mais aussi les autobus, motos, camions et bateaux de tous âges en leur offrant une nouvelle solution de mobilité propre.

La France à est la traîne dans ce domaine. D’autres pays ont déjà autorisé ce type de conversion. Aujourd’hui, ils sont plus de 22 à travers le monde, dont nos principaux voisins européens. L’Allemagne, l’Italie et la Grande-Bretagne, par exemple, autorisent et favorisent même ce type conversion. Ce n’est pas le cas en France où il est long et complexe de faire homologuer des véhicules ainsi transformés du fait d’une réglementation excessivement restrictive. Certains pays n’ont même pas besoin de réglementation tellement la législation est souple en matière de transformation automobile…

Au 2CV-MCC, nous sommes dans l’esprit kit de conversion, c’est notre objectif. Nous avons le retour d’expérience d’Eden. Notre kit est fiable et efficace, nous le savons. Et nous avons aussi le recul suffisant. Mais nous ne voulons pas repartir dans un schéma d’homologation laborieux et coûteux afin de pouvoir proposer quelque chose qui soit abordable. Nous avons donc milité en faveur du Rétrofit. Pour unir nos efforts à ceux d’autres de ses acteurs en France, nous avons participé à la création de l’association Aire. Celle-ci fédère ainsi toutes les bonnes volontés dans le but d’obtenir une réglementation permettant de développer cette activité. Nous nous sommes ainsi fait entendre et avons pu échanger avec le ministère de l’Ecologie. Ces démarches ont débouché sur la rédaction d’un arrêté qui nous évite maintenant d’avoir à passer par le Parlement. Les rédacteurs de cet arrêté se sont inspirés de ce qui existait en Italie. Il y a eu des réunions avec le ministère et le texte quasi définitif qui en a découlé, a ensuite été avalisé par services juridiques de l’Etat. Sous peu, il sera transmis aux autorités européennes pour sa validation conforme. Nous aurons alors un texte dont la publication au Journal Officiel est prévue dans le courant du premier trimestre 2020. Du point de vue législatif, le combat continue. Nous avons déjà fait la moitié du chemin  !

Actuellement nous militons aussi dans le but d’obtenir un bonus écologique pour lequel nous sommes en cours de négociation. Sans ce bonus, la technologie du Rétrofit reste hors de portée d’un point de vue financier car le coût des batteries est toujours très élevé. Notre demande est fondée et n’a vraiment rien d’irréaliste. Nous sommes actuellement sur la base d’un bonus de 6 000 euros pour l’achat d’un véhicule électrique neuf. En 2019, il existe 35 000 000 de voitures en parc à convertir. Ce sont essentiellement des voitures des Années quatre-vingt-dix qui ont un impact environnemental fort. Notre but, en cas de multiplication des restrictions et de la mise en place de plus en plus de ZFE (zones à faibles émissions), est de leur permettre de continuer à circuler sans restrictions. C’est un enjeu d’avenir pour la société tant en matière de santé publique que du point de vue économique.

Aujourd’hui, nous avons une clientèle qui veut une voiture conforme à l’origine, mais notre devoir est aussi de réfléchir à l’avenir. Par ailleurs les jeunes sont maintenant plus dans l’usage que dans la possession. La 2 CV et la Méhari avec leur capital sympathie élevé les ont toujours attirés et cela reste vrai encore aujourd’hui. Cependant, leur conduite d’un autre âge, bien que pleine de charmes, offre une certaine complexité pour les néophytes. Pouvoir convertir la 2 CV et la Méhari, en les équipant d’une motorisation électrique offrant une utilisation extrêmement simple, serait une façon de les inscrire dans le futur. Cela leur permettrait de continuer à rouler sur les routes pour, au moins, les quarante prochaines années  ! Evidemment, notre souhait est aussi de pouvoir respecter l’authenticité et la valeur patrimoniale qu’elles représentent. C’est pour cela que les kits de conversion que nous avons imaginés et conçus, sont parfaitement réversibles.

L’édition 2019 du salon lyonnais sera la plus grande jamais organisée depuis sa création en 1979  ! Elle réservera aussi une place toute particulière pour la dernière grande célébration du Centenaire Citroën avec la participation officielle du constructeur. Nous y serons bien sûr avec, cette année, la volonté de mettre en avant toutes nos activités et projets en matière de mobilité électrique.

Le salon Epoqu’auto se tiendra du 8 au 10 novembre prochains sur le site d’Eurexpo à Chassieu dans les environs immédiats de Lyon. Cette édition 2019 rassemblera plus de 600 exposants et quelque 200 clubs avec une surface d’exposition record portée à 66 000 m2  ! Outre sa dimension d’événement régional incontournable, Epoqu’auto a su se construire au fil des ans une réelle dimension nationale et internationale. En effet si les collectionneurs de tout l’Hexagone s’y donnent tous les ans rendez-vous, n’oublions pas que l’Italie, la Suisse, l’Autriche et l’Allemagne sont plus proches de la Capitale des Gaules que bon nombre de grandes villes françaises. L’an dernier, cet événement avait comptabilisé un total de 65 000 visiteurs et l’on peut raisonnablement s’attendre à un nouveau record en la matière  !

Le programme de cette 41e édition, s’annonce particulièrement alléchant avec diverses animations à thème. Mais le plateau vedette sera sans aucun doute celui consacré au centenaire de la marque créée en 1919 par André Citroën à Paris sur le site de son usine du quai de Javel. Dernière grande célébration de l’année, celle-ci viendra conclure en apothéose une suite d’événements de toutes dimensions et qui ont jalonné toute cette folle année 2019. L’Aventure Peugeot Citroën DS a d’ailleurs annoncé sa présence officielle avec une rétrospective d’une vingtaine de modèles iconiques et diverses animations dont une conférence animée par notre ami le journaliste François Allain en compagnie de deux petits-fils d’André Citroën, Henri-Jacques Citroën et André de Saint-Sauveur.

En ce qui nous concerne, nous ne serons bien sûr pas en reste. Situé dans le hall 4, notre stand (Y 20) sera 100 % électrique et divisé en deux parties. La première sera en effet consacrée à Eden et la seconde aux véhicules électrique neufs. Nous exposerons ainsi, d’une part, deux exemplaires d’Eden et, d’autre part, nos projets en matière de Rétrofit. Nous présenterons pour cela notre kit de conversion et la 2 CV électrique E-007 précédemment vue au Centenaire Citroën à La Ferté-Vidame et au Goodwood Revival en Grande-Bretagne. Notre casque de réalité virtuelle, quant à lui, permettra aux visiteurs de prendre le volant d’Eden et peut-être aussi de la 2 CV E-007. Sur le stand, seront par ailleurs disposées des tables-présentoirs avec des pièces détachées afin de mettre en avant notre gamme premium 602 et tous nos produits à valeur ajoutée. Enfin, comme nous en avons l’habitude dans le cadre de ce salon, nous effectuerons de la vente pièces sur place.

Nous organiserons en parallèle diverses animations dont une réunion Points Relais le samedi 9 novembre après-midi au cours de laquelle nous vous présenterons nos projets et échangerons avec vous. Celle-ci se tiendra de 14 à 17 heures sur le salon même, et nous vous donnons rendez-vous sur notre stand. Pour y participer, il vous suffit de prendre contact avec votre responsable Edouard Chappert (edouard@mehariclub.com) qui vous fournira des entrées gratuites pour le salon. A l’issue de la réunion, nous nous retrouverons autour d’un petit verre de l’amitié pour vous faire déguster le vin de Fondcreuse (à consommer avec modération), l’autre spécialité de Cassis  ! Nous organiserons aussi une réunion dès le vendredi après-midi pour nos distributeurs étrangers puis une autre autour de notre catalogue 2021. Enfin, nous avons prévu de faire gagner des invitations pour le salon via notre page Facebook.

Le vendredi, Yuaza, notre partenaire batteries, sera présent sur notre stand avec un spécialiste qui répondra à toutes les questions et donnera des conseils d’utilisation. Il aura avec lui des batteries didactiques coupées en deux pour accompagner ses explications.

Le parcours professionnel d’Hervé Emery est véritablement atypique. Au départ, il ne se destinait pas vraiment à devenir un professionnel de la restauration et de l’entretien de voitures de collection. En effet, après des études de droit jusqu’en licence, il obtient un master de droit, économie et gestion…

Son but est alors de reprendre ou de créer une entreprise pour s’installer à son compte. Passionné depuis toujours par la mécanique automobile et moto, il rejoint pour son premier CDI le groupe des ateliers de réparation Delko afin d’acquérir de l’expérience. Mais il n’est pas encore question pour lui de voitures anciennes, tout du moins du point de vue professionnel. En effet, pour ses loisirs, Hervé s’est aussi lancé depuis quelques années dans la restauration d’une Opel Manta A de 1971 qui a été détruite par un incendie.

Occupant chez Delko un poste de vendeur, il fait tout pour évoluer vers toujours plus de mécanique. Au bout de deux ans, au gré des opportunités, il devient ainsi chef d’atelier et se retrouve à la tête d’une équipe d’une dizaine de mécaniciens. Mais, à partir de 2014, sa carrière progresse et ses nouveaux postes l’éloignent à nouveau des garages. Parallèlement, il travaille toujours sur son Opel Manta et rencontre pour cela divers professionnels de l’automobile ancienne. La mécanique lui manquant trop, il décide en 2016 de se lancer dans la restauration de voitures de collection. Hervé souhaite alors reprendre une activité existante possédant déjà sa clientèle et avec tous les avantages que cela représente. Il suit alors une formation de repreneur d’entreprise auprès de l’IRCE (institut régional des chefs d’entreprise) et prend rendez-vous avec des entreprises spécialisées dans l’automobile ancienne de la région Paca. Il faut alors quelques belles rencontres, mais les investissements demandés sont bien trop élevés, parfois même totalement déraisonnables… Qu’à cela ne tienne, la création d’une entreprise s’impose alors d’elle-même  ! Hervé trouve un local à louer dans la zone industrielle de Roquefort-La-Bédoule et s’y installe à son compte à partir du 1er janvier 2018. Il baptise son garage Stand Privé et consacre alors son activité aux voitures de toutes époques, toutes marques et tous modèles, y compris les modernes. Son objectif est alors, au bout d’un an, d’avoir opéré une transition en douceur pour ne plus travailler que sur des voitures anciennes. A presque deux mois de l’échéance, celles-ci représentent déjà 80 % de son activité. Aussi, trois mois avant l’ouverture de Stand Privé, Hervé avait été mis en contact avec l’équipe dirigeante du 2CV-MCC pour en devenir Point-Relais. Le courant est passé tout de suite et son dossier a rapidement abouti. Il a ainsi demandé à faire un stage dans l’atelier à Cassis où il a pu s’imprégner des méthodes de réparation des 2 CV et des Méhari.

Aujourd’hui, le garage Stand Privé occupe une superficie au sol de 500 m2 couverts plus une dizaine de places de parking en extérieur. Depuis septembre 2018, Hervé est épaulé dans son activité par Julien Chaillan, apprenti dans le cadre d’une formation en alternance. Impliqué et consciencieux, celui-ci consacre la quasi-totalité de son temps aux 2 CV et Méhari. Il est pour lui un véritable soutien et lui fait une totale confiance. Hervé souhaite continuer à développer son activité. Il projette d’embaucher un mécanicien confirmé avec une solide expérience en matière de voitures anciennes. Cela lui permettra de prendre un second apprenti en formation pour créer un second binôme qui travaillera de façon indépendante sur ses propres chantiers. A terme, il souhaiterait aussi pouvoir intégrer à son activité un atelier de carrosserie-peinture afin de maîtriser ses restaurations d’un bout à l’autre. Mais, comme il est impossible de pousser les murs de son garage, il envisage la construction d’une mezzanine pour y installer tout son stockage et libérer ainsi de la surface au sol. Maintenant, il serait aussi possible de trouver un local plus grand. Mais peut-être vaut-il mieux être prudent et ne pas trop précipiter les choses…

Trois questions à Hervé Emery :

Interview expresse

– Depuis combien de temps êtes-vous dans la 2  CV ?
– « Dans la famille, mes parents n’ont jamais eu ni 2 CV, ni aucun Modèle Dérivé, mais mon père roulait quand même en bicylindre Citroën. En effet, quand j’étais petit, il possédait une Visa à moteur bicylindre. C’était une Club ou une Spécial, je ne me souviens plus… En fait, mon premier vrai contact avec les Petites Citroën a été à l’occasion de la fin de mes études lorsque je suis venu m’installer dans le sud de la France. Plus je me rapprochais du littoral et plus je voyais des Méhari et des 2 CV un peu partout. La proximité de Cassis et du 2CV-MCC y était certainement pour quelque chose  ! Aujourd’hui encore, lorsque je m’y rends, je suis toujours frappé par ce phénomène. Plus je m’en approche plus j’en croise  ! Sinon, à titre personnel, j’ai sauté le pas dans le courant de l’année dernière lorsque je me suis offert ma première 2 CV, une 2 CV AZU de 1963. Ce n’est certainement pas la dernière. En attendant, cette Camionnette me procure déjà beaucoup de satisfaction même si, malheureusement, elle est loin d’être neuve. Je compte bien sûr m’en occuper  dès que possible ! »

– Quel est votre modèle préféré ?
– « Sans hésiter une des premières 2 CV en six volts. Je sais, ce n’est pas forcément très original. Mais, comme beaucoup d’amateurs, je suis très attiré par les 2 CV d’avant décembre 1960 parce qu’elles possèdent ce fameux capot à petites nervures. Il leur donne une silhouette si caractéristique  ! Et puis beaucoup de celles que l’on voit encore aujourd’hui sont restées dans leur jus. Toute cette patine, avec parfois de la rouille çà et là, les rend à mes yeux encore plus attachantes. Tant qu’à choisir, mon rêve serait de trouver une 2 CV A de la première génération, même si le petit moteur de 375 cm3 n’est pas forcément ce qu’il y a de mieux aujourd’hui pour s’intégrer dans la circulation. Je voudrais en trouver une peinte en gris métallisé, la première couleur des 2 CV, avec le fameux ovale sur le capot mais aussi la capote longue avec la petite lunette. Sinon, dans les 2 CV disons modernes, les douze volts, je trouve la 2 CV Spot particulièrement intéressante. Sortie en 1976, sa livrée orange et blanc lui donne un côté décalé par rapport aux autres voitures de l’époque que j’aime vraiment beaucoup. »

– Quel est votre meilleur souvenir en Petite Citroën ?
– « Comme je vous l’ai dit, les Petites Citroën sont une passion relativement récente chez moi car elles n’ont pas fait réellement partie de mon univers jusqu’à ce que je me consacre à la restauration automobile. Mon meilleur souvenir en Petite Citroën est donc relativement récent puisqu’il remonte à cette année. Je ne cherchais pas véritablement de Méhari, mais je suis tombé un jour par hasard sur une annonce sur Internet pour une des toutes premières produites en 1968. Devant son caractère exceptionnel, et malgré son piteux état, j’ai évidemment craqué. Elle se trouvait dans la Drôme pas très loin de chez mes parents. Comme le vendeur garantissait qu’elle était roulante et pouvait rentrer par la route, mon Père et moi avons décidé de tenter l’aventure… Au bout de 20 kilomètres à peine, elle s’est arrêtée et n’a plus rien voulu savoir  ! Elle avait à la fois des problèmes électriques et d’alimentation en essence… Il a donc fallu aller chercher une remorque. Elle est de couleur Beige Kalahari. Il faudra la restaurer entièrement, mais quelle joie d’avoir trouvé un modèle aussi rare et exceptionnel  ! »

Garage Stand Privé
Hervé Emery
212, avenue des Carrières
13830 Roquefort-La-Bédoule
Tél.  : 06 67 10 97 19
Mail.  : contact@standpriveauto.fr
Site  : www.standpriveauto.fr