Tour Auto 2018, des moments inoubliables !
2CV-MCC | 25 avril 2018Nous pensions que cette participation à l’édition du Tour Auto Optic 2000 avec notre 2 CV A de 1952 allait nous faire vivre des moments exceptionnels. Elle a déjà dépassé toutes nos espérances alors que cette épreuve n’est pas encore terminée.
Tout d’abord, nous tenons à remercier ici tous ceux qui ont fait le déplacement pour venir nous soutenir et nous encourager dimanche et lundi à Paris, ou encore hier soir et ce matin à Besançon. Nous remercions aussi à l’avance ceux qui le feront tout au long des 1 300 kilomètres restant à parcourir jusqu’à Nice, en passant par Megève, Avignon et Aix-en-Provence.
Nous voulions par cette initiative célébrer de façon originale les 70 ans de la Petite Citroën. Vu l’engouement autour de notre voiture depuis le départ, notre but est désormais largement atteint, tant pour nous que pour les partenaires qui nous ont fait confiance tels Optic 2000, Michelin ainsi que les organisateurs de cet événement.
Notre préparation minutieuse a, jusque-là, porté ses fruits. Même si nos derniers préparatifs la semaine dernière ont un peu pris l’allure d’une course contre la montre, nous avons effectué comme nous le souhaitions les dernières mises au point et les derniers réglages dans les temps. Nos amis pilotes, les journalistes François Allain et Robert Puyal, ont pris le départ avec une voiture sur laquelle nous avons pu mener le travail de fiabilisation souhaitée. Ils ont d’ailleurs apprécié dès leurs premiers tours de roue le comportement exemplaire de notre Type A en matière de tenue de route et de confort.
Comme pour une véritable voiture de compétition, nous avons organisé début avril une séance de déverminage avant la venue à Cassis de nos deux compères pour une journée de prise en main. Cela a aussi été l’occasion de les entraîner aux opérations mécaniques de base afin qu’ils puissent, avec un outillage minimum, se dépanner au bord de la route en cas de nécessité. Certes, nous avons notre camion d’assistance et nos deux mécaniciens, mais leurs possibilités d’intervention sont limitées, donc deux précautions valent mieux qu’une.
Une fois de plus, nous sommes en train de mesurer la très grande popularité dont la 2 CV bénéficie auprès du public de tous les âges et de toutes les générations. Parmi les Porsche et autre prestigieuses Ferrari, partout où notre 2 CV passe, elle provoque souvent la surprise, mais elle suscite aussi et toujours de larges sourires de sympathie. Hier, du départ jusqu’à l’arrivée, nous avons vu des multitudes de pouces levés et reçu des centaines de messages d’encouragement. Mission largement accomplie !
Vous pouvez découvrir quelques images de notre 2 CV Type A Tour Auto sur notre page Facebook : https://www.facebook.com/2CV.MEHARI.CLUB.CASSIS/

en sortie de boîte, et le circuit fonctionne avec le très performant liquide LHM issu de l’industrie aéronautique. Reconnaissable grâce à sa couleur verte, c’est lui qui, à partir de septembre 1966, a permis de définitivement fiabiliser les circuits hydrauliques des DS et ID. Afin de conserver un freinage performant dans une circulation où les autres voitures progressent elles-aussi dans ce domaine, les petites Citroën adoptent petit à petit les freins à disque de l’Ami 8. Ainsi, au mois de juillet 1977, la Dyane et la Méhari sont les premières à abandonner leurs freins avant à tambour pour des disques. Le montage est le même que sur l’Ami 8 hormis les étriers qui sont en position inversée avant-arrière. En avril 78, l’Acadiane est lancée équipée des mêmes freins à disques. Quant à la 2 CV 6, elle doit attendre le mois de juillet 1981 pour en bénéficier à son tour.


Jusqu’au retour de l’automne nous allons maintenant connaître une période particulièrement chargée en célébrations en tout genre. 50 ans de la Méhari, 70 ans de la 2 CV, nous allons avoir de quoi faire, et il suffit de consulter les calendriers des manifestations publiés par les revues spécialisées pour constater l’ampleur du phénomène. Phénomène qui d’ailleurs, ne se limite pas à nos frontières. Comme vous le lirez par ailleurs, nous serons partie prenante du cinquantenaire de la Méhari qui se déroulera à Amboise du 5 au 8 mai et de la Rencontre Nationale des 2 CV Clubs de France à La Vèze-Fontain du 9 au 13 mai. Autant vous dire qu’il va falloir « jouer serré » pour ces deux week-ends successifs et exceptionnels. Mais vous pouvez compter sur nous, et toutes nos équipes seront mobilisées en conséquence. Ce mois de mai exceptionnellement festif sera pour nous comme un véritable rayon de soleil !
autant. Nous allons bientôt mettre en place des nouveaux présentoirs de comptoirs qui vous permettront de mieux valoriser nos deux catalogues dans vos locaux commerciaux. Plutôt que d’avoir par exemple une ou deux piles qui glissent et tombent, ces derniers seront désormais parfaitement rangés et tenus.




Après les trente ans au Golf de Deauville en 1998 puis les quarante ans à Amboise en 2008, le Méhari Club de France a décidé de retrouver les charmes de cette ville des bords de Loire et le très joli site du camping municipal de l’Ile d’Or. Le but des organisateurs n’est pas ici d’accueillir le plus grand nombre de participants possible. Seulement quatre à cinq cents voitures sont attendues pour cet événement. Leur souhait est de réussir tout d’abord un rassemblement convivial construit autour d’une passion commune.
Pour Guy Bonnisseau, la mécanique n’a rien d’une tradition familiale et ce n’est ni son père ni son grand-père qui lui ont donné cette passion. Tout commence en fait en 1965 lorsqu’il rentre en apprentissage au garage Michel Durand, agent Citroën à Briare-Le-Canal dans le Loiret. Guy a alors quinze ans et le garage Durand était le plus proche de chez lui. C’est donc par hasard qu’il découvre l’univers des Citroën. A l’époque, c’est l’âge d’or de la DS, de la 2 CV et du Type H. La Dyane et la Méhari ne vont, quant à elles, pas tarder à sortir. Eté comme hiver, Guy vient travailler tous les jours en bicyclette puis en vélomoteur. Bien sûr, il n’est pas question de compter ses heures. Parfois, il en fait jusqu’à une cinquantaine par semaine… Il y reste jusqu’à l’obtention de son CAP de carrossier en 1968. Puis Guy trouve une place de peintre à la carrosserie Thioux à Gien.